
GR34 De Beg Meil à Concarneau
Comme prévu par la météo, le beau temps est terminé. Ca devrait être plus maussade jusqu’à la fin du séjour. Je pars en courant de la location en direction de la Fôret-Fouesnant. Sept kilomètres à faire mais avec pas mal de dénivelé. J’ai les pieds mouillés dès le départ en passant dans les herbes humides. Cela me vaudra deux cloques aux orteils. Quelques côtes avec des pourcentages de plus de 15% à franchir (alors que le sentier côtier est relativement plat) et j’arrive au point de rendez-vous en même temps qu’Edouard.
A Beg Meil nous repartons quasiment du point d’arrivée hier, qui n’était pas en bord de mer. Nous rejoignons assez vite une plage et poursuivons sur le joli sentier en balcon qui longe des propriétés avec des jardins immenses. Plus vite que je ne l’aurais pensé on arrive au Cap Coz. On recherche l’hôtel restaurant où avait eu lieu le mariage d’Emmanuelle et Julien pour lui envoyer une photo.
Le vent souffle, il fait frais et les nuages menacent. Le fond de la baie est plutôt constituée de vasières dans la mesure où c’est marée basse. Nous n’avons pas trop l’impression d’avancer car on a toujours en vue les endroits précédents où l’on est passé plusieurs minutes avant. Quelques goutes de pluies tombent mais pas bien longtemps.
Alors que je traîne à l’arrière du groupe, je ne vois pas Papa ni devant, ni derrière. Je lui passe un coup de fil pour m’assurer qu’il est sur le bon chemin. En fait je finis par l’apercevoir derrière moi. Nous arrivons au port de plaisance. On observe quelques instants quelques bateaux dont certains sont destinés à la course. Un autre est en train de se faire poser un appareil qui nous intrigue. C’est en fait une voile moderne qui peut équiper des navires plus importants pour décarboner la propulsion.
Sur la plage de Kerleven je décide de couper au plus court pour rejoindre le GR. Sauf qu’après la pointe, les rochers empêchent de passer et la mer avance… Cela nous vaut une petite escalade pour remonter sur le sentier. On s’arrête déjeuner de l’autre côté de la pointe en surplomb de l’anse de Saint-Laurent. Malgré une courte pause, la mer a déjà bien rempli l’anse par rapport à notre arrivée.
Ce sera d’autant plus le cas en quittant l’anse de l’autre côté. Comme les précédents jours, le parcours zigzags pas mal sur cette côte découpée. Entre deux courts passages sur la route, nous marchons en forêt ce qui limite l’impact de la pluie. La plage des Sables Blancs marque l’entrée dans Concarneau.
En ville on refait un petit passage sur la plage pendant que c’est possible pour éviter la rue. La suite est plus à découvert, comme le ciel qui s’est éclaircit. Sur le port, on en profite pour réserver une crêperie pour le lendemain. Pour changer on rejoint la location par une voie verte qui devait être une ancienne voie ferrée. Le trajet se termine par le parcours que je fais tous les matins pour revenir de la boulangerie en passant par les immeubles et le sous-bois.



















