
Lyon Urban Trail
Weekend à Lyon pour participer à cette course. Je prends la route le samedi avec un collègue. Nous nous rendons au siège de XEFI pour participer au dîner organisé. La participation à la course et le déplacement sont pris entièrement pris en charge. C’est l’occasion de faire une course assez difficile à un mois de l’ultra.
Le dimanche matin, le réveil est matinal puisqu’il est 5h30. En plus de cela, une heure de moins de sommeil avec le changement d’heure. J’ai quand même assez bien dormi. Trop tôt pour le petit déjeuner à l’hôtel, j’ai improvisé une crème sport mais sans cuillère. Heureusement au QG de la société près du départ, il y a des compotes et barres de céréales pour compléter.
7h30 départ de la course, ça part vite comme d’habitude sauf que ça monte déjà. Je marche et me fait dépasser par le peloton. Après quelques kilomètres à plat sur les quais, je sens que le corps n’est pas encore réveillé. Les premiers escaliers sont déjà difficiles. Nous avons de la chance, il fait très beau. Nous passons par quelques lieux emblématiques, le théâtre romain, Fourvière, la piste de la Sarra, que j’avais déjà empruntés lors de la version nocturne de cette course en 2018. Sur cette course de 37 kilomètres, j’ai planifié en fonction de mon ultra. Je m’arrête seulement au deuxième ravitaillement à mi-course. J’ai aussi prévu une allure prudente calquée sur celle à réaliser dans un mois. Je marche toutes les montées mais je ne suis pas dans la facilité. Ca m’inquiète un peu. Au trois quarts de la course, je commence malgré tout à rattraper du monde dont deux collègues. Pour l’un d’eux, c’est sa première sur cette distance. La tuile, il a percé sa poche à eau dès les premiers kilomètres. De retour dans le vieux Lyon, toutes les courses se croisent. Je vois les gens débouler sur ma droite, je regrette presque ma solitude. Il faut gérer les différences d’allure, ça force presque à accélérer. Je loupe le cheval d’argent des JO qui était censé être dans l’hôtel de ville. La ligne d’arrivée franchie, je prends ma bière et retourne au QG, rejoindre les collègues et me faire masser.
Un peu de marche à pied pour rentrer à l’hôtel. Je suis rincé et fait une petite sieste jusqu’en fin d’après midi. Le lendemain, des courbatures aux mollets auxquelles je ne suis pas habitué. Souvenir des escaliers. J’ai eu trop de semaines creuses, avec beaucoup de travail et pas assez de sorties. Je me demande comment je vais finir un ultra fin avril…














